L’utilisation des étiquettes SSCC est très accréditée dans le secteur du commerce (Supermarchés, habillement et textile, pharmacie, floriculture), mais aussi dans de nombreux d’autres secteurs d’activité.

SSCC est conforme aux standards internationaux pour le marquage des unités consommateurs, logistiques et d’expédition. Ça permet de mieux localiser vos expeditions ce qui améliore les opérations logistiques.

L’utilisation du SSCC simplifie sensiblement la gestion des stocks pour les fournisseurs et réduit les délais de livraison pour les clients. Ses bénéfices profitent à l’ensemble de la chaîne logistique et conduisent à une réduction significative des coûts logistiques.

 

Quels sont les bénéfices du SSCC ?

  • Economisez jusqu’à 80% de vos coûts logistiques en simplifiant l’opération d’expédition et de réception avec vos clients.
  • Rationalisation de l’activité de vos chauffeurs grâce à la réduction du temps d’attente.
  • Amélioration de vos états d’inventaire grâce à l’intégration à votre Warehouse Management System (WMS).
  • Traçabilité grâce au code barre.

 

Source: GS1 Nederland

 

L’acronyme SSCC signifie Serial Shipping Container Code. SSCC est un code d’expédition reconnu internationalement. Il se présente sous la forme d’un code barre appliqué par les fournisseurs sur les marchandises.

 

Example d’une étiquette SSCC A5 

 

Source: GS1 Nederland

 

gsi sscc label

 

  • Identifiant AIAI 00 indique qu’il s’agit de données structurées selon la norme SSCC-18. Cependant l’AI peut prendre différentes valeurs selon les applications indiquant le nombre de conteneurs, le numéro de lot, la date d’expiration, etc… Mais pour les étiquettes SSCC-18 commencent toujours par 00.
  • Extension digitL’extension digit ou numéro d’extension n’a pas de logique définie et sert à accroître la capacité de codage.
  • Le préfixe GS1 de la sociétéIl affiche le code GS1 GLN (Global Location Code ou le numéro EAN de votre société) de votre organisation.
  • Numéro de sérieLe numéro de série est appliqué par l’organisation propriétaire du préfixe GS1. Il sert à identifier de manière unique un colis d’expédition (unité logistique). Un numéro de série ne peut pas être réutilisé avant un délai de 12 mois. La longueur combinée du préfixe GS1 de la société et du numéro de série est toujours de 16 chiffres.
  • Check digitC’est un numéro de contrôle. Il sert à vérifier que les informations du code barre ont été saisies correctement.

 

Comme beaucoup d’inventions, le code-barres est apparu en réponse à un problème. Sans l’invention du laser, notre code barre actuel n’aurait jamais vu le jour. Mais découvrons plus en détails l’histoire du code-barres…

La première invention ressemblant le plus un code-barres fut le fruit du travail de Bernard Silver et Norman Woodland au début des années 1950. En 1952, ces 2 hommes ont enregistré un brevet sur un concept pouvant être appelé code-barres. Ce n’était pas encore de forme rectangulaire mais formé de cercles concentriques ressemblant à une cible de jeu de fléchettes. Le système de lecture était aussi décrit dans le brevet. Mais la technologie n’était pas encore assez avancée pour permettre l’impression claire du code, ce faisant ce brevet ne fut pas immédiatement appliqué. Faute de qualité d’impression satisfaisante, le scannage du code était loin d’être optimal et fiable. Le scanner connaissait lui aussi des problèmes techniques. La technologie tomba donc dans les oubliettes, pour quelques années tout du moins…

 

En 1959, la Pennsylvania RailRoad cherchait un moyen d’automatiser l’identification des locomotives et des wagons. L’ingénieur David Collins fut choisi pour mener ce projet et inventa un système appelé « Kar Trak ». L’aspect commençait alors à ressembler à notre code-barres actuel avec sa forme rectangulaire, mais le système était composé de points réflectifs rouges et bleus sensés créer un code unique. Cependant des facteurs économiques et des problèmes liés à l’état de propreté des stations de train entraînèrent l’arrêt prématuré du projet. Cependant Collins compris tout le potentiel de cette technologie qu’il continuera à développer par la suite.

 

Pendant la même période, Charles Townes et Arthur Schawlow de Bell Labs travaillaient sur une technologie appelé MASER (comme le LASER mais au lieu d’utiliser la lumière [lettre L] ils travaillaient avec des signaux radios ondes courtes ou Microwave [lettre M]). En 1957, un étudiant appelé Gordon Gould suggéra que la technologie MASER fonctionnerait mieux avec la lumière plutôt qu’avec les signaux radios ondes courtes : le LASER était né (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation). Les émissions stimulées ont été originellement développées dans les théories d’Albert Einstein.

 

David Collins n’avait pas abandonné ces recherches et fonda en 1957 une entreprise appelé Identics Corporation. Il investit lourdement dans la technologie LASER afin de lire des codes en noir et blanc. Identics livra son premier système à l’entreprise General Motors à l’usine de Flint dans le Michigan. Le système devait identifier des boîtes de vitesse sur une ligne de production. L’US Postal Service commença aussi à s’intéresser à cette technologie : ils souhaitaient un système capable d’enregistrer les mouvements de véhicules. Le producteur d’alimentation animale KalKan à son tour était à la recherche d’un moyen peu coûteux et simple pour gérer son entrepôt. Le code-barres commençait lentement à s’imposer…

 

n 1966, l’association des chaînes de supermarchés américaine appelée NAFC (National Association of Food Chains) décida d’étudier la possibilité d’implémenter cette technologie dans les supermarchés. Le brevet de Woodland fut acheté et il fut décidé de tester le concept dans un supermarché de Cincinnati. Cependant, le système se révéla encore imparfait et nécessitait des améliorations pour être complètement opérationnel.

 

La NAFC forma une équipe qui définira les bases des codes-barres tels qu’ils sont connus aujourd’hui et continuera le développement de la technologie. Beaucoup de problèmes nécessitaient d’être résolu comme le système de lecture (sensible à la chaleur et aux distorsions) ou le système d’impression (étalement de l’encre causé par un séchage trop lent). Mais finalement, le 26 juin 1974, le premier système entra en production : un paquet de chewing gum Wrigley Juicy Fruit fut le premier article scanné dans un supermarché. L’honneur revint au supermarché de Troy dans l’Ohio.

Source: écrit par John Nachtrieb